M. Lecoq est un agent de la Sûreté, employé de la préfecture de police.

Fils d’une riche et honorable famille de Normandie, M. Lecoq commençaît son droit à Paris quand il apprit dans la même semaine que son père, complètement ruiné, venait de mourir, et que sa mère ne lui avait survécu que quelques heures.

Devant survivre, il accumula alors les petits métiers et, face à une situation qui n'évoluait pas, songea aux moyens de s’enrichir d’un coup, perpétrant, par la pensée, les plus abominables méfaits, qui lui assureraient le succès et lui garantiraient mathématiquement l’impunité.

Avec de telles dispositions, M. Lecoq pouvait devenir un voleur fameux ou un illustre policier. Il choisit la deuxième proposition...

Petit mais d'une vigueur peu commune, M. Lecoq est, dans l'intimité de son appartement de la rue Montmartre à Paris, presque imberbe, a le visage pâle et les lèvres très rouges, l'oeil vif, le nez d'une surprenante mobilité, et la chevelure noire.

Mais M. Lecoq a l’air qu’il lui plaît d’avoir. Car pour les besoins de ses enquêtes, il peut se métamorphoser jusqu'à tout changer en lui, même le regard, étant tantôt brun, tantôt blond, parfois jeune, d’autres fois très vieux. Et le "M. Lecoq officiel" quant à lui a une allure de chef de bureau.

M. Lecoq doit son sens de la déduction et sa faculté de récolter des indices au père "Tirauclair", dont il a été le disciple, et est le rival de Gévrol, le chef de la police de la Sûreté.


Les romans d' Émile Gaboriau où apparaît M. Lecoq sont les suivants :

  • L'affaire Lerouge (1865)
  • Le crime d'Orcival (1867)
  • Le dossier 113 (1867)
  • Les esclaves de Paris (1867)
  • Monsieur Lecoq (1869)